Diagnostic des performances : le point de départ d’un plan d’optimisation réussi
- Rémy Sacoman
- 19 mai
- 1 min de lecture
Dernière mise à jour : 10 juil.
Avant de réduire les coûts, d’automatiser les reportings ou de lancer un rolling forecast, une PME doit savoir où et pourquoi elle crée – ou détruit – de la valeur. Le diagnostic des performances fournit cette cartographie : il identifie les forces, les faiblesses et les gisements d’amélioration sur cinq axes – stratégique, financier, commercial, opérationnel et supply‑chain. Réalisé en dix à quinze jours, il oriente le plan d’action et permet de concentrer les ressources sur les chantiers les plus rentables.
Les cinq dimensions d’un diagnostic complet

Méthode « audit flash » en 10 jours

Indicateurs clés à passer au crible

Interpréter les résultats
BFR élevé & DSO long Action : renforcer relances, négocier acompte, lancer factor sélectif.
Marge client hétérogène Action : revoir grilles tarifaires, pousser up‑sell sur segments rentables.
OEE bas + non‑qualité haut Action : chantier SMED, 5S, formation opérateurs, maintenance préventive.
Taux de service faible Action : fiabiliser prévisions, réduire tailles de lot, sécuriser second fournisseur clé.
Croissance volume sans amélioration EBITDA Action : re‑focus sur produits différenciants, externaliser production faible valeur.
Plan d’action 30‑60‑90 jours (exemple)

Conclusion
Un diagnostic de performances détaillé mais rapide permet à la PME de passer de la supervision comptable au pilotage stratégique : en dix jours, elle sait où concentrer ses ressources pour libérer du cash, soutenir la marge et fiabiliser la croissance. C’est la fondation indispensable d’un plan d’optimisation solide et mesurable.
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